C'est un chauffeur de taxi qui avait fait la macabre découverte alors qu'il circulait rue Anatole-France.
La jeune femme de 28 ans gisait au pied d’un poteau électrique. Des fils de téléphone entouraient son corps.
La victime devait être incinérée le 14 juin mais les enquêteurs ont demandé à la famille de ne pas procéder à la crémation car une enquête avait été ouverte « pour recherche des causes de la mort ».
Depuis, les proches sont sans nouvelle de l'évolution de l'enquête. Ils n'ont pas les résultats de l’autopsie pratiquée dix jours après la découverte du corps.
« Des investigations techniques et scientifiques sont en cours », a expliqué la procureure adjointe de Tours, Delphine Amacher.
Les heures précédant le drame, Laurette s’était rendue à Saint-Cyr-sur-Loire pour assister à un petit festival, une sorte de fête de quartier, avant de se rendre chez des amis.
Elle était accompagnée de son jeune frère et de son petit ami.
Mais ce dernier avait quitté la soirée avant elle. Puis Laurette semble être partie sans prévenir personne, ce qui ne serait pas dans ses habitudes.
« Elle avait son trousseau de clés autour du doigt, prête à rentrer à la maison. Elle allait et venait comme une jeune fille de son âge. Nous avons retracé le chemin qu’elle avait pris ce soir-là pour essayer de comprendre. Mais on ne s’explique pas qu’elle ait pris ces rues-là, ce n’était pas le chemin le plus direct. » s'interroge Géraldine, la mère de Laurette.
Il s'agit d'un chemin proche d’un chantier en cours.
Diplômée d'un IUT à Tours et d'un master à Marseille, Laurette travaillait pour un chocolatier aux Halles de Tours. Elle était passionnée par son métier.
« Elle avait une vie très épanouie, elle venait de trouver un logement et envisageait son avenir à Tours. Je n’arrive pas à comprendre ce qui a pu se passer. » a ajouté Géraldine.
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